On pourra utiliser des raccords de commerce ; ces raccords seront assemblés par soudage. Pour ce faire, ils devront être montés de telle sorte que le plus petit des diamètres soit toujours femelle, et le plus grand diamètre mâle ou femelle.
Cela afin d’éviter tout façonnage et recuit du tube pouvant l’affaiblir et accélérer sa détérioration.
Le piquage
Les piquages sur tube cuivre sont interdits.
Ces assemblages se feront exclusivement avec des tés de commerce.
Le raccordement des appareils
Suivant son type et ses conditions d’installation, un appareil à gaz peut être relié au robinet de gaz soit par une tuyauterie rigide (chauffe-eau) soit par un tuyau flexible (cuisinière).
Le brasage
Le brassage est un assemblage à chaud. Le métal d’apport est à l’état de fusion inférieure à celle des pièces à réunir. Le métal d’apport à l’état liquide pénètre par capillarité entre l’emboîture et tube mâle, pour former un joint étanche. Les deux parties bien cylindriques pour favoriser la capillarité.
On distingue deux types de brassage capillaire :
– le brasage fort > 450°C (brasure argent)
– le brasage tendre < 450°C (brasure étain)
La préparation des parties à souder
Afin de permettre le phénomène de capillarité, le tube doit être bien calibré. Le bord extérieur doit être droit et propre pour éviter l’écoulement de la soudure. Toutes les parties en contact doivent être PROPRES.
La capillarité
La capillarité est un phénomène physique qui se traduit par le déplacement, dans toutes les directions, d’un liquide entre deux parois très rapprochés l’une de l’autre. Les forces exercées par ces parois sur liquide sont supérieures aux forces de la pesanteur.
Les organes
Le robinet gaz
Chaque appareil à gaz être commandé par un robinet disposé à proximité immédiate, manœuvrable et accessible. Le robinet doit être fixé solidement au support. Il doit être monté sur la canalisation par raccords démontables. Le raccord de sortie du robinet doit permettre le montage d’un tuyau flexible à embouts mécaniques.
Choix du diamètre du robinet
Le diamètre du robinet est choisi en fonction du calibre de l’appareil fonctionnant au gaz.
La position du robinet
Le robinet doit être placé de telle sorte que la manette de commande se trouve en position fermée en cas de manœuvre accidentelle de la manette.
Les installations de gaz butane
Plusieurs types d’installations peuvent être envisagés. La poste simple : la bouteille munie d’un détendeur est relié à l’appareil d’utilisation par un tuyau souple de qualité spéciale gaz. Le tuyau souple doit être visible et accessible. Sa longueur ne dépassera pas 2 m.
la pote double : il ,comporte deux bouteilles reliées entre elle par l’intermédiaire de lyres souple permettant la remplacement bouteilles.
Les lyres sont raccordées à un détendeur-coupleur-inverseur qui permet :
– L’alimentation en continu de l’installation ;
– La détente de s de 1,5 bar à l’intérieur de la bouteille de 28 mbars, correspondant à la pression de fonctionnement des appareils alimentés en gaz butane ;
– le couplage des bouteilles ;
– l’inversion du circuit pour passer de la bouteille vide à la bouteille pleine.
Un, robinet détenteur de sécurité sera placé au raccordement de chaque appareil, au plus près de ces derniers. Ce robinet assure l’arrêt du gaz en fin d’utilisation de l’appareil. Ilo fait aussi fonction de dispositif de sécurité en cas de baisse de pression ou de débit excessif de l’appareil.
Les installations de gaz propane
Les bouteilles de propane seront obligatoirement placées à l’extérieur des locaux d’habitations pour répondre aux exigences de la réglementation qui impose une pression de gaz maximale de 4 bars dans les habitations, la bouteille de propane contenant 7 bars.
Temps de soutirage, débit, température
Le soutirage du gaz butane ou propane n’est pas illimité.il est fonction de la température ambiante, débit et de la durée du soutirage du gaz.
Exemple1 : pour une température ambiante de 15°C et 15 min de soutirage, le débit d’une bouteille de butane ne débitera plus de gaz, car le butane ne se transforme plus en gaz à une température inférieure à 0°C.
Exemple2 : pour une température de 15°C et 6 Kg/h de débit de gaz propane, on pourra dépasser une durée de soutirage de gaz de 15 min ; au-delà le tube d’alimentation va se recouvrir de givre et de gaz ne pourra plus circuler vers l’appareil vers l’appareil de cuisson.
Le générateur d’eau chaude
Pour produire de l’eau chaude on peut utiliser des générateurs d’eau chaude fonctionnant à l’énergie gaz. Ainsi la combustion du gaz fournit de la chaleur, transmise à travers un échangeur ou circule de l’eau qui est ainsi chauffée. Cette technique est utilisée dans la mesure ou elle fournit de l’eau chaude est fixé en fonction de la puissance de l’appareil ; il peut diminuer, mais pas augmenté.
Cette technologie est assez complexe.
En effet, il a fallu maîtriser des problèmes de températures maximum, de débit d’eau chaude, adapter des systèmes de sécurité en cas de surchauffe, d’extinction de la flamme, d’arrêt du chauffe-eau en cas de mauvaises conditions d’évacuation des gaz brûlés, d’amenée d’air frais, et tout cela avec des appareils ayant des dimensions d’encombrement minimum, pour permettre sa pose quelle que soit la situation.
Enfin, l’entretien régulier de ces appareils est indispensable : l’étude du lieu de pose, l’accessibilité, le démontage des composants sont donc des paramètres à prendre en compte dans le choix de tel ou tel appareil.
La gamme des appareils
il existe toute une gamme d’appareils dont la puissance peut aller de 8,7 à 32 kW. Cette technique est souple et offre un grand choix de produits pour le consommateur.
Les besoins du client en eau chaude sanitaire déterminent le type d’équipement qui sera proposé.
Les solutions :
– La chaudière double service est une chaudière qui assure la production d’eau chaude pour le sanitaire et la production d’eau du chauffage central.
L’identification des appareils
Chaque appareil doit comporter une plaque signalétique fournissant les renseignements suivant : la raison sociale et l’adresse du constructeur ; la désignation commerciale du produit ; L’année et le numéro de fabrication ; la catégorie de l’appareil, la nature du gaz utilisable ; la pression du gaz admissible pour un bon fonctionnement du brûleur ; le débit calorique nominal.
– Les trois premiers points concernant les renseignements d’identification des fabricants et de l’appareil.
– Le quatrième point permet de choisir l’appareil en fonction du gaz distribué : gaz naturel, gaz butane ou propane.
– Le cinquième point fixe la pression du gaz que doit fournir l’installation ; pour le gaz naturel, la société distributrice s’en charge.
Pour le butane et le propane, il est nécessaire de bien choisir l’organe de branchement déclencheur de sécurité qui prend en compte la pression et le débit d’utilisation de l’appareil à raccorder.
– Le sixième point permet de choisir un chauffe-eau qui aura une puissance de chauffe compatible avec la taille du foyer et l’équipement à desservir.
Les différents chiffres indiquent la puissance maximum et minimum que fournit l’appareil, par exemple : l’appareil de la fiche ci-après indique une puissance thermique (débit thermique) compris entre 17,5 et 31,5 kW. Il pourra donc desservir un foyer de cinq personnes avec un équipement d’un évier, un lavabo, une baignoire, une douche.
Pour la chaudière double service, lors du soutirage, la priorité est donnée à la production d’eau chaude sanitaire. C’est-à-dire que le circuit alimentant le chauffage central des locaux, s’il est en fonctionnement, va être stoppé pendant toute la durée du tirage de l’eau chaude sanitaire, afin de fournir toute la puissance de la chaudière à la production d’eau chaude sanitaire.
Le fonctionnement du chauffe-eau
Après avoir ouvert le robinet de gaz du chauffe-eau, on allume la veilleuse par l’intermédiaire d’un organe de sécurité appelé thermocouple qui va contrôler le maintien de la veilleuse. Celle-ci o pour fonction d’enflammer le brûleur au moment du tirage de l’eau et de d’autocontrôler en coupant le gaz en cas d’extinction de la veilleuse par un courant d’air.
A l’ouverture du robinet d’eau chaude, l’eau circule à travers une valve à eau qui va commander l’ouverture du clapet du gaz. Le brûleur s’enflamme et l’eau est chauffée à travers l’échangeur. Un bulbe thermostatique va permettre de commander la température de l’eau en fonction du réglage choisi par l’utilisateur. En cas surchauffe par mauvais fonctionnement du bulbe, un capteur thermique va mettre le chauffe-eau en sécurité en arrêtant l’admission du gaz au brûleur.
La pose du chauffe-eau
Les appareils de production d’eau chaude sont conçus avec support démontable (dosseret), muni de douille de raccordement.
Qu’il s’agisse de logements neufs ou en réhabilitation, il est possible de préfabriquer le réseau de canalisation. Le chauffe-eau pourra être posé au dernier moment, les essais d’étanchéité pourront être réalisés avant. Cet avantage est intéressant dans le mesure ou il évite toute détérioration de la chaudière pendant les travaux.
Le raccordement hydraulique (EF EC)
Les douilles livrées avec l’appareil permettent le débouchage des canalisations dans toutes les positions. Le tube cuivre est le métal le plus approprié pour le raccordement en eau. L’assemblage peut se faire mécaniquement ou par soudage des douilles cuivre fournies. L’assemblage soudé pourra être effectué avec une baguette.
Le raccordement gaz
Le raccordement gaz est soumis à la réglementation.
Les tubes seront en cuivre et ne doivent subir aucun recuit ou façonnage. Seuls les raccords de commerce sont autorisés.
Le soudage sera réalisé à la baguette de brasure cuivre/argent avec un décapant spécifique à la brasure. Après réalisation du raccordement d’eau, l’installation sera rincée et mise à l’épreuve. Le chauffe-eau pourra alors être monté sur l’applique afin de procéder aux essais d’étanchéité de l’installation gaz.
Ventilation : pour que le gaz brûle correctement, il faut deux conditions :
1. Un apport d’air frais (amenée d’air) correspondant au volume d’air nécessaire à une bonne combustion suivant le type de gaz utilisé.
2. Une évacuation efficace des produits de la combustion et permettant de rejeter toutes les fumées produites par la combustion. Cela dans le but d’éviter une mauvaise combustion du gaz qui produirait des vapeurs nocives pour les occupants et une chute du rendement de la chaudière.
Raccordement d’un chauffe-eau au conduit de fumée
A la partie inferieur du conduit de fumée fixe ou, à défaut, sur la partie du conduit mobile de raccordement, un dispositif fixe ou mobile tel que boîte à suie, té de branchement devra être réalisé afin d’éviter l’obturation accidentelle du conduit. Ce dispositif permettra d’accéder facilement au conduit en vue de son nettoyage.
Le fonctionnement
Il est possible de fournir de l’eau chaude sanitaire par accumulation au gaz, c’est-à-dire stocker une quantité d’eau sans un ballon, cette eau étant chauffée par une rampe de brûleurs à gaz. Ce système permet de réduire la puissance de brûleurs à gaz. Ce système permet de réduire la puissance de brûleur à installer, donc le coût de la consommation d’énergie, tout en assurant une grosse quantité d’eau chaude disponible à tout moment.
L’élévation progressive de la température de l’eau est assurée par un brûleur à faible débit, dont le rendement est accru au moyen d’un corps de chauffe à ailettes, placées dans la cheminée centrale d’évacuation. Un thermostat à dilatation métallique permet la commande de la mise en route et l’arrêt du brûleur en fonction de la température qui règne dans le ballon.